Cette année encore les nids de chenille processionnaire du Pin (Thaumetopoea pityocampa) sont observés en nombre... et les premiers individus commencent à descendre des arbres. Pour vous éclairer, le Parc national des Calanques rappelle les bons gestes.
La chenille processionnaire du pin tisse des nids d'hivernage chaque année sur l'ensemble du pourtour Méditerranéen, dont elle est originaire. Comme de nombreuses espèces d'insectes, la chenille connait des pics de développement cyclique. 2023 était déjà une année à chenilles, 2024 l'était encore davantage et 2025 semble s'inscrire dans la même lignée.
Aucune étude scientifique n'a établi de lien entre le changement climatique et un développement plus marqué de la chenille processionnaire en Provence. L'observation de nombreux nids cette année peut s'expliquer en raison des pics de développement naturel de l'espèce.
En revanche, la chenille processionnaire du pin profite du changement climatique en ce qu'elle voit son aire de répartition progresser vers le Nord. L'espèce est aujourd'hui présente dans le Massif Central ou en Normandie, ce qui n'était pas le cas auparavant.
Les conditions météos peuvent également modifier ses cycles biologiques. Un redoux précoce par exemple l'invitera à sortir du nid d'hiver tôt.
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